Les réseaux sociaux pour les enfants, comment? (billet 7, module 6)

Avec la multiplication des réseaux sociaux, les enfants sont de plus en plus présents à titre d'utilisateurs novices. Les parents doivent-ils permettre à leurs enfants d'être présents sur des plateformes comme Messenger Kids ou YouTube Kid (indisponible au Canada)? Et à quel âge? Ces questions ne sont pas simples et pour pouvoir y répondre, il est important de se demander si nos enfants possèdent les outils nécessaires pour comprendre et utiliser ces plateformes en toute sécurité. La prémisse de base est de se demander à partir de quel âge ils apprennent à être des citoyens numériques responsables. 

Au Québec, le programme de formation de l'école québécoise (PFEQ) propose un continuum pour l'éducation préscolaire et l'enseignement primaire. Selon ce référentiel, le niveau préscolaire ne vise pas encore une éducation aux médias. En effet, l'éducation aux médias fait partie des compétences transversales et est enseignée à partir du premier cycle du primaire jusqu'à la fin du deuxième cycle soit la sixième année. Pour consulter le tableau c'est ici.

Dans ce tableau synthèse la compétence MÉDIA est ainsi décrite:

« Développer chez l'élève un sens critique et éthique à l’égard des médias et lui donner des occasions de produire des documents médiatiques en respectant les droits individuels et collectifs (PFEQ, 2018, tableau synthèse) ».

Le conseil supérieur de l'éducation aux médias (CSEM) de la Fédération Wallonie-Bruxelles, a produit ce document: Les réseaux sociaux pour les enfants afin de prendre des décisions éclairées quant à leurs utilisations.

Pour reprendre une des conclusions de ce rapport:

« Ce label « kids » ne doit en aucun cas remplacer l’accompagnement parental, le débat en famille, tous les échanges primordiaux sur les usages des écrans et des réseaux (CSEM, 2021) ».

Pour une utilisation saine, il est nécessaire qu'une étroite collaboration soit créée entre l'école, la famille, les organismes communautaires et les bibliothèques. L'utilisation exponentielle de ces plateformes par des enfants est réelle. Sans compter l'apparition de nouveaux réseaux. Il y a encore beaucoup de travail à faire à cet égard c'est pourquoi la prudence et la surveillance restent de mise. Observer l'évolution de ces services et des impacts qu'ils ont sur les jeunes pourrait être un bon sujet de veille.

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