Les bibliothécaires, des geeks? (Billet 9, cours 7)
Voici la charte éthique des hackeurs, présentée dans ce cours:
- Vous devez obéir à l’impératif de la pratique : l’accès aux outils qui permettent de comprendre le fonctionnement du monde devrait être total et illimité.
- Toute information devrait être libre et gratuite.
- Méfiez-vous de l’autorité et faites la promotion de la décentralisation.
- Les hackers devraient être évalués par leurs actions et non par des critères factices comme les diplômes, l’âge, l’origine ethnique ou la position hiérarchique.
- Vous pouvez créer de l’art et de la beauté avec un ordinateur.
- Les ordinateurs peuvent améliorer vos vies.
- Comme la lampe d’Aladin, l’ordinateur peut vous obéir au doigt et à l’œil (Web social, cours 7)
« Comme le proclame l’UNESCO, la raison d’être de la bibliothèque est d’assurer un « accès libre et illimité à la connaissance, la pensée, la culture et l’information », notamment grâce à la gratuité »
En effet, les notions d'accès libre, illimité et gratuit à la connaissance vont dans le même sens. Pour lire la déclaration complète c'est ici. « On peut mettre en parallèle l’éthique hacker avec des principes de base de la vie intellectuelle » (Web social, cours 7). Cette dimension intellectuelle correspond à l'une des caractéristiques des professionnels de l'information.
On peut continuer à cerner les ressemblances avec le principe d'accès ouvert (open access) qui est de plus en plus porté par la culture de cette profession. Et ce, afin de générer de la connaissance et de permettre un maximum d'accessibilité.
Et les bibliothécaires, des geeks? Des hackeurs? Si l'on définit le geek par une personne animé par « sa curiosité scientifique et la soif de connaissances », alors oui on pourra gentiment leur accoler ces dimensions des hackeurs et geeks, mais à échelle variable.
Une chose est certaine, les bibliothécaires participent activement au Web participatif et ont plusieurs points communs avec les hackeurs et les geeks.
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